où s'inscrivent souvent les amertumes ineffaçables.
On commence à ne plus croire en rien. On est prêt à tout donner, à sauter le pas. On s'invente une nouvelle vie, on fait de la place dans l'ancienne. On raye dans le carnet d'adresses pour mettre des inconnus. Il s'intéresse on essaye de prendre gout. On s'amuse, on se déçoit, on ment, on rit. Et finalement on se rend compte on regarde autour de nous, on prend des leçons, on prend des claques. Et un beau jour on tombe nez à nez avec la réalité. Pimpante et rayonnante. Les yeux s'embuent, on ne comprend plus, on ne veut pas. Assise recroquevillée, pour seul soutient une chanson qui passe en boucle. Les joues humides, le regard des gens, la tête baissée. On a plus envie de se battre. Plus envie de rien. Ces petits bras, son épaule trempé, un soulagement. Et puis il faut relever la tête, les conseils ne sont pas tous bon à prendre, les choses dites pas toutes bonnes à entendre. Dans ces cas là on peut croire que plus rien ne nous touche. C'est faux. Les mots dits, et sans doute les non dits, sont bien plus déstabilisants dans ces moments là. Les regards malveillant ou les paroles destiné à vous faire esquisser un sourire. Prôner la personne et certainement pas non plus la chose à faire. Necessairement, tout cela fini par une bonne dose de mépris, de culpabilité aussi, surement. Désormais livré à la peur qui gate les plus beaux abandons.