J'écoute la pluie tomber mon vélux entre ouvert. L'air est frais, j'ai froid. Même de l'interieur. J'arrive pas à retrouver cette stabilité qui faisait de moi quelqu'un de forte. Leurs questions me dérangent. J'arrive pas à y repondre, pas parce que j'en ai pas envie. Plutot parce que je n'ai pas les mots pour dire ce qui est. Aujourd'hui je descend lentement vers la plage, je remonte mon col. Je me retourne, cette digue, cette plage, cette mer. Je me suis mise à courir comme une folle dans tout les sens, sans savoir ou j'allais. Bien que la musique ai etait au maximum je n'entendais que mon coeur battre lorsque je me suis arrete. En m'engouffrant dans ma voiture, je tremblée, j'ai eteinds mon I.Pod pour pousser encore plus fort la musique de ma voiture. Maman à laissé trainer un Cd de Aaron. J'ai éclaté en sanglot. Je n'etais pas triste, je crois que pour une fois je laissais tomber cette facade qui m'accompagne nuits & jours. Je les ai apercu au bout de la rue. Me suis vite faufiler derriére, ai enfoncer ma téte dans mon echarpe et la capuche. Verifier mon rimmel, et remis cette parade, cette facade. Mais en partant je savais que essayer n'etait pas la meilleures solutions. Elle, elle a raison il faut que j'affronte, je dois me battre. Je me dégourdis le coeur. En rentrant, je me suis enfermé dans ma salle d'eau, me suis déshabillée et me suis laissée aller sous l'eau chaude, peut etre même trop. Il existe un moment dans l'ecriture qui oublie la page blanche et efface les ratures, un état second. Voila le miens. Ici je me sens bien, ici je me vide. Je sais que la critique sera là, mais encore une fois trop lache je sais qu'ici je n'aurais pas à l'affronter.